«Le PPS, par cette décision de principe, réaffirme sa plus grande fermeté face aux prises de position et aux déclarations inacceptables d’Anas Doukkali», précise le parti.
L’exclusion de Anas Doukkali, qui s’est rebellé contre la décision de son parti de quitter la majorité, était à l’ordre du jour du bureau politique du PPS le 8 octobre. Il a été écarté du comité central pour « erreurs graves », selon le communiqué du parti diffusé ce 28 octobre.
Cette décision avait été actée par les instances départementales du PPS, dont Doukkali était membre. L’ancien ministre de la Santé, à qui beaucoup prêtaient des ambitions au niveau national, a refusé de comparaître devant le comité central du parti pour y répondre de reproches multiples, notamment d’affirmations fallacieuses et dénuées de tout fondement. La réintégration de Doukkali a été conditionnée par une excuse publique adressée à toutes les composantes du PPS.
Les rebondissements entourant cet événement ont fortement pesé sur le parti, qui est passé aux rangs de l’opposition après deux décennies au sein des différentes coalitions. Une procédure disciplinaire a été engagée contre Anas Doukkali, qui a boudé sa séance d’écoute, fixée au 11 octobre.