La prétendue mise en cause du Maroc et de plusieurs pays dans une enquête publiée à partir de dimanche par un consortium de médias internationaux qui a fait état d’une liste de personnalités potentiellement ciblées par un logiciel de surveillance ne repose sur rien, a affirmé le premier ministre français Jean Castex devant l’assemblée nationale.
La France considère que les récentes allégations d’espionnage, via le logiciel Pegasus développé par la société israélienne NSO Group, ne sont pas encore avérées, a déclaré mardi le Premier ministre Jean Castex à l’Assemblée nationale.
«Nous avons ordonné des investigations sur leur matérialité, investigations qui n’ont pas abouti. Il ne m’est pas possible de m’exprimer à ce stade devant la représentation nationale», a dit Jean Castex lors de la séance des questions au gouvernement.
Le gouvernement marocain a dénoncé lundi comme mensongères les informations selon lesquelles les services de renseignement ont infiltré les téléphones de plusieurs personnalités publiques nationales et étrangères et de responsables d’organisations internationales à travers un logiciel informatique.
Le Maroc a assuré en 2020 «ne pas disposer de la technologie de NSO», comme l’a dit à l’Agence de presse française un haut responsable gouvernemental, sous couvert d’anonymat. Rabat a dénoncé, entretemps, une «campagne internationale de diffamation».