Le président français, François Hollande, qui a entamé samedi une visite d’amitié et de travail au Maroc, a exprimé son souhait de voir les deux pays entrer dans »une nouvelle phase de partenariat ».
Le président Hollande a souligné que depuis sa précédente visite au Maroc, il y a deux ans, les deux pays ont « fait beaucoup de progrès, après une période difficile ».
Il a déclaré à la presse, peu après son arrivée à l’aéroport international Ibn Battouta de Tanger, vouloir donner un caractère international à sa visite, puisque »nous partageons avec le Royaume une volonté d’agir ensemble en Afrique et de lutter contre le terrorisme qui reste notre plus grande préoccupation ».
Le président français a eu des entretiens avec le roi Mohammed VI qui ont porté sur le renforcement par les deux pays de leur partenariat qu’ils ont qualifié d’exception. Ce partenariat porte sur les grands projets, notamment la Ligne à Grande Vitesse, les partenariats industriels dans les domaines de l’automobile et des énergies renouvelables.
Au sujet du projet de la ligne à grande vitesse, le président d’Alstom Transport, Henri Poupart-Lafarge, qui fait partie de la délégation française, a déclaré, qu’il constitue « la première graine d’une coopération ferroviaire importante qui va englober d’autres volets »
Les rames se trouvant dans l’atelier de maintenance, que les deux chefs d’Etat ont inauguré ce samedi à Tanger, ont été assemblées en France mais très largement conçues en partenariat avec des entreprises marocaines, a-t-il affirmé à la presse.
Autre domaine important de la coopération maroco-française, la lutte contre le terrorisme et le radicalisme. A ce sujet, les deux pays ont signé un accord portant sur la formation d’imams français au Maroc. Cet accord a été signé, en présence des deux chefs d’Etat, par Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères et du Développement international et Ahmed Toufiq, ministre des Habous et des affaires islamiques.
Les entretiens entre les deux chefs d’Etat ont aussi porté sur la problématique du changement climatique et les questions régionales et internationales d’intérêt commun.