Le prix des volailles à Casablanca a augmenté de 4 dirhams la semaine dernière. Cette augmentation des prix est notamment due à la baisse de la production locale.
Les marchands de volailles ont augmenté leurs tarifs d’environ 40%, soit 4 dhs, faisant passer le prix des volailles vivantes de 14 dhs à un prix variant de 17 à 18 dhs. Les professionnels de l’aviculture ont annoncé à barlamane.com que la tendance haussière devrait connaître une progression de 13% pendant la période estivale, à raison de 1 dh à 1,5 dh de plus par rapport au prix au kilo.
Said El Abdi, aviculteur dans la région de Casablanca, affirme à barlamane.com qu’une baisse de la production locale conjuguée à la forte demande liée à la viande blanche est à l’origine de cette augmentation des prix. Il ajoute qu’il faut s’attendre à une hausse de prix certaine dès que les températures dépasserons 32 degrés.
El Abdi ajoute également que les frais d’élevage sont onéreux, que seul l’éleveur supporte. L’élevage de volailles nécessite des soins particuliers, ainsi qu’une alimentation précise et des conditions d’élevage très évoluées.
Abdallah Mizane, membre d’une association d’aviculture dans la région de Berrechid, révèle à barlamane.com, qu’il est très difficile de contrôler les fluctuations du prix de l’alimentation des volailles. Les prix peuvent parfois augmenter en cours d’élevage, entraînant ainsi des frais supplémentaires alors que le prix reste tributaire de la loi de l’offre et de la demande, assure-t-il.
Pour résumer la situation, il conclut : « l’éleveur accuse seul les coups, puisqu’une marge de pertes est toujours une éventualité bien réelle dans un domaine d’élevage très sensible. Ne pas le traiter comme tel et ne pas l’assurer dans de bonnes conditions internes et externes peut entraîner des pertes considérables qui se chiffrent en millions. »