La reprise du procès de l’affaire du chanteur Saad Lamjarred est prévue en mars 2020. L’interprète de Ghazali est poursuivi en France dans trois affaires de viols et de violences.
La justice française a décidé de rouvrir le dossier de l’artiste marocain Saad Lamjarred et de le renvoyer à la chambre criminelle compétente, après que les faits aient été reclassés comme « viol » et non « agression sexuelle et violences violentes ».
La chambre de l’instruction a infirmé l’ordonnance rendue en avril par un magistrat parisien, qui a requalifié les faits en « agression sexuelle » et « violences aggravées ». Elle a ainsi estimé qu’il existait « des charges suffisantes pour caractériser les faits de viol », un crime qui relève des assises de la chambre criminelle de Paris.
Soulignons que dans sa plainte, Laura P. a affirmé avoir été agressée à l’âge de 20 ans par le chanteur dans la chambre d’hôtel de ce dernier en octobre 2016, quelques jours avant son concert à Paris, sur fond d’alcool et de drogue. Incarcéré dans la foulée, Saad Lamjarred a été libéré sous bracelet électronique en avril 2017.
Malgré ses déboires judiciaires, le chanteur poursuit sa carrière. En effet, Saâd Lamjarred a décidé d’associer son image à celle du groupe Fnaïre, pour le clip intitulé « Assif Habibi » [NDLR : désolé mon amour].






