Saâdeddine El Othmani, se réunit, ce 14 octobre, avec les principales centrales syndicales pour détailler les orientations stratégiques de la loi de finances 2020. Durant cette rencontre, les syndicats en pointe sur le terrain de l’action pour l’avancement du dialogue social, exposeront leurs revendications et réclameront l’activation des acquis précédemment négociés.
Ce 14 octobre, le chef du gouvernement présentera l’architecture du budget des finances publiques de l’année 2020 aux principaux syndicats et détaillera la manière dont sont conçues et mises en œuvre les politiques publiques. Le nouveau dispositif qui sera détaillé par le chef du gouvernement a vocation à permettre un contrôle optimal des deniers publics et insuffle une nouvelle dynamique tendant à la performance. Le texte de la loi sera bientôt déposé à la Chambre des représentants, au plus tard le 20 octobre.
La rencontre entre le chef du gouvernement et les secrétaires généraux de des organisations syndicales a été interrompue depuis 2012. Les programmes correspondant aux politiques publiques ainsi que la question de l’optimisation des politiques financières de l’État seront abordés lors de ce rendez-vous. Un état des lieux sera élaboré pour permettre de mieux caractériser les points de fortes divergences.
Les détails de l’accord du 26 avril 2011 mais aussi le contenu de l’accord social signé entre le gouvernement et les syndicats le 25 avril 2019, seront aussi sur la table. Les négociations porteront également sur la situation salariale des fonctionnaires, le niveau de vie relatif des ménages de salariés, les inégalités, la dégradation du pouvoir d’achat du secteur privé comme de la fonction publique, la relance économique, le poids du chômage, etc.
Le périmètre exact du dialogue social, aussi mouvant qu’indéterminé, sera au menu des discussions. La mise en œuvre d’accords collectifs, la consécration du rôle des partenaires sociaux et la conciliation entre la fonction protectrice du droit social et l’efficacité économique sont des points qui font toujours objet de débat entre les partenaires sociaux et les représentants de décideurs politiques, afin d’aboutir à des diagnostics qui remporteront l’adhésion générale.






