Le mouvement séparatiste « Polisario » affirme n’avoir reçu aucune invitation pour prendre part à un forum sur le Sahara que compte organiser le centre d’études Bensaid Ait-Idder à Marrakech.
« Pour le moment, le Front Polisario n a reçu aucune invitation officielle pour prendre part à cette conférence, dont il en a eu l’écho à travers les médias », a déclaré « le ministre sahraoui des Affaires étrangères », Mohamed Salem Ould Salek.
Selon lui, la participation de son mouvement « dépendra de la position des organisateurs envers la cause sahraouie ».
Le président de ce centre Ahmed Slimani, avait récemment affirmé que le dirigeant du Polisario Mohamed Abdelaziz, a été invité à prendre part aux travaux du Forum international sur le Sahara prévu dans la ville ocre du 8 au 10 avril prochain.
Ahmed Slimani qui s’est confié à l’agence espagnole EFE, a déclaré avoir envoyé l’invitation à Mohamed Abdelaziz « par fax », soulignant qu’il a reçu « des garanties de la part des autorités » qu’en cas de son déplacement à Marrakech, « il ne sera ni arrêté ni harcelé ».
Il a également précisé que des invitations ont été adressées à 200 personnalités « partisanes et hostiles » à l’égard de la souveraineté du Maroc sur le Sahara «que ce soit de l’intérieur du Maroc que de l’extérieur » pour y prendre part.
Le centre Bensaid Ait-Idder, , « devra d’abord afficher clairement sa position à l’égard de la question sahraouie, une position qui devra se conformer aux résolutions de l’ONU et de la légitimité internationale, et voir si cette position, qui plus est d’un parti de l’opposition, apportera un changement à la position intransigeante du Maroc », a déclaré Ould Salek à l’APS.
Il a précisé que « le gouvernement sahraoui » était toutefois prêt à tout dialogue avec les organisateurs de cette conférence, à la condition, a-t-il soutenu, que les initiateurs de la rencontre se conforment à la légitimité internationale.
« Le Front Polisario n’est pas opposé au dialogue que ce soit avec l’opposition marocaine, représentée par des personnalités ou des partis, ou avec le gouvernement (…) a-t-il ajouté.






