Alors que les incendies, les inondations et les sécheresses menacent de plus en plus les habitations, les entreprises et d’autres institutions, le risque climatique est devenu un risque financier, souligne une étude du Bureau national américain de la recherche économique, dont se fait l’écho le Harvard Business Review.
L’étude du Bureau national américain de la recherche économique fait savoir que les propriétaires et les investisseurs prennent des décisions d’implantation des constructions sans examiner correctement le coût du risque potentiel. Certains avertissent même que la défaillance du marché qui en résulte pourrait conduire à une répétition de la crise financière de 2008, qui a également été déclenchée par de mauvaises hypothèques.
L’étude estime qu’il est plus que temps de reconnaître que le climat change déjà de manière irréversible et nous devons adapter notre état d’esprit en conséquence. « Nous ne pouvons pas simplement continuer à empiler des sacs de sable, à pomper les sous-sols, à éteindre les incendies et à nous attendre à des plans gouvernementaux de sauvetage pour toujours ; une méthodologie est nécessaire pour que les propriétaires, les entreprises, les créanciers hypothécaires et les gouvernements déterminent quels actifs renforcer et quels autres moyens d’action sont disponibles », soulignent les auteurs.
L’étude propose donc cinq choix fondamentaux pour investir dans la résilience : « renforcer, reconstruire, se retirer, remonter et restreindre ». Ensemble, ils peuvent être utilisés comme un outil d’aide à la décision pour savoir quoi faire avec les actifs exposés au risque climatique.