L’importance du capital immatériel en tant que source de création de richesse est mise en exergue à la première édition des Assises Nationales du Développement Humain sous le thème «Développer la petite enfance, a Skhirate, aujourd’hui.
Dans un message adressé aux participants à la première édition des assises nationales du développement humain ouverte le 19 septembre sous le thème «Développer la petite enfance, un engagement envers l’avenir», le souverain annonce «qu’investir dans les aspects immatériels du développement humain, dont la petite enfance est un axe majeur, constitue la condition nécessaire pour l’édification du Maroc de demain.»
Cette action représente, en outre, «un défi que Nous entendons relever, car elle ouvre des perspectives prometteuses aux générations montantes, en leur offrant de nouvelles opportunités», a ajouté le Souverain dans ce message dont lecture a été donnée par le ministre de l’Intérieur Abdelouafi Laftit.
Le Maroc améliore sans cesse son cadre législatif pour aménager les rapports collectifs immatériels, les préoccupations s’orientent de plus en plus vers la gestion du développement humain et l’élargissement du champ d’intervention de ce domaine.
Aujourd’hui ancré dans la dynamique sociale, la petite enfance, note le Roi Mohammed VI, a été prise en charge par le royaume, qui a réduit le taux de mortalité chez les femmes enceintes et les enfants, en résorbant le retard de croissance, en améliorant l’alimentation et l’accès à l’enseignement préscolaire et aux soins de santé», affirmant que, néanmoins, les faits attestent d’«un déficit significatif à ce niveau, en raison d’une faible coordination de l’élaboration des politiques publiques et de l’absence de convergence, de cohérence des interventions.».
Le rapport à l’autre et l’altérité, s’ouvrir au monde au lieu de s’en protéger. La petite enfance reste une préoccupation, un souci, un chantier à mener. «Une bonne mise en œuvre du programme dédié à la petite enfance, étape charnière dans la vie de chaque individu, permettra de remédier aux facteurs responsables des inégalités, par un ciblage rigoureux des catégories concernées, issues de milieux pauvres et démunis», a souligné le soutien, se disant convaincu de l’importance de la «vision nouvelle» qui sous-tend l’INDH.
Cette initiative permettra d’investir «dans le capital humain immatériel se hisse au rang de priorité absolue et constitue ainsi le fondement de toute réforme, le pilier de la construction de l’avenir », a dit le Souverain, appelant à «rester constamment fidèle à cet esprit lors de l’élaboration et de la mise en œuvre des politiques publiques sociales.»