Les différents entrepreneurs de transports routiers ont décidé de suspendre leur grève jusqu’alors programmée les 14 et 15 octobre. Une mobilisation à l’enjeu symbolique interrompue à la suite d’une réunion avec le ministère de tutelle.
Le conflit entre les professionnels du transport routier et le ministère de tutelle a pris fin, pour le moment. La mésentente portait essentiellement sur le prix du gazole et la hausse du coût des produits pétroliers, la fixation du seuil de tonnage et, last but not least, les conditions qui déterminent l’accès à la profession, a été précisé dans le procès-verbal de la réunion tenue le samedi 12 octobre.
Le conflit mis en quarantaine s’inscrit dans une longue série : c’est la deuxième épreuve de force entre la profession et les pouvoirs publics depuis 2018 et la première depuis le début de l’année. L’objet immédiat de ces conflits varie – application des termes des accords anciens, conditions de leur mise en œuvre ou prix du gazole –, mais finalement c’est toujours le même problème fondamental qui est posé, celui du coût pour les entreprises des facteurs de production et de l’importance ou de l’existence de marges.

Une réunion sera tenue prochainement avec les professionnels sous la supervision du Secrétaire général du ministère, en vue de discuter du système qui régit le fonctionnement du secteur et la dynamisation de celui concernant le contrôle à l’embarquement à partir du 1er janvier 2020, ainsi que le contrôle des véhicules de transport routier présumés en surcharge.
Le transport routier de marchandises est un secteur central de l’économie marocaine, notamment par le rôle qu’il remplit au niveau de l’intégration des marchés et par son incidence directe sur les coûts des transactions pour les agents économiques.






