Le tribunal de première instance de Aïn Sebaâ à Casablanca a condamné le « semsar », paru dans une vidéo en cours de négociation avec une femme afin d’intervenir en faveur de sa mère en prison, à 5 ans d’emprisonnement ferme et à une amende de 5.000 dirhams.
Le tribunal de première instance de Aïn Sebaâ à Casablanca a condamné le « semasar » des tribunaux à 5 ans de prison ferme assortis d’une amende de 5.000 dirhams tandis qu’il a condamné l’un de ses complices à 3 ans de prison ferme et à une amende de 9.000 dirhams. Quant au policier en fonction au sein du tribunal, il a écopé de 4 mois de prison ferme. L’officier des renseignements, quant à lui, a été condamné à 4 mois de prison.
Rappelons que le procureur du Roi a indiqué, le 18 novembre, dans un communiqué, que les investigations menées par le service préfectoral de la police judiciaire de Casablanca, sous la supervision du parquet compétent, ont permis d’établir que la personne qui apparaît dans la vidéo faisait l’objet d’un avis de recherche dans une autre affaire d’escroquerie où il a prétendu être procureur du Roi. Il a également précisé que cet intermédiaire, « semsar » a déjà été condamné pour des actes similaires d’escroquerie.
Le principal concerné a fait croire à la personne détenue qu’il est en mesure d’intervenir en sa faveur pour bénéficier d’une peine atténuée en contrepartie d’une somme d’argent, ajoute le communiqué, précisant que l’enquête n’a fait ressortir aucun lien entre la personne qui apparait sur la vidéo et l’instance judiciaire qui a émis le jugement dans l’affaire de cette détenue. Il a profité de ses liens avec un élément de la police travaillant au tribunal pour prendre contact avec la concernée, qui était en détention provisoire, depuis un téléphone de police, poursuit la même source.
Un autre fonctionnaire de sûreté, ami du principal concerné, est également suspecté de lui avoir demandé de faire profil bas après avoir vu la vidéo, fait savoir le document. Un autre individu a été arrêté pour sa complicité présumée dans ces actes d’escroquerie. Les investigations se poursuivent en vue de déterminer les autres éventuels complices impliqués dans cette affaire, relève le communiqué.