Le syndicat national de la presse marocaine (SNPM) a dénoncé les allégations et les propos diffamatoires contre certaines plateformes de presse nationale.
Le bureau national dudit syndicat, affilié à l’Union marocaine du travail, a estimé que la promotion de ces allégations par certaines voix contre la presse nationale est « contraire à l’éthique professionnelle de la presse, qui se veut une figure suprême de l’expression démocratique qui n’hésiterait pas à préserver les droits d’autrui ».
Le syndicat a souligné, dans un communiqué, qu’il « n’hésite pas et n’hésitera pas à apporter une forte contribution, pour faire valoir ce que doit être la liberté d’expression, qui ne doit pas déformer une vérité pour servir le mensonge. Tout comme elle ne devrait pas répandre la vulgarité et insulter la patrie »
Le SNPM rejette les discours sur les droits de l’homme et le droit à l’expression quand l’objectivité et l’intégrité sont absentes dans le traitement des faits et événements, et estime que les plumes honnêtes et honorables se tiennent à l’écart de toute calomnie et diffamation.
La même source a ajouté que l’opposition « ne signifie en aucune façon la construction d’une approche stratégique, basée sur l’utilisation malveillante d’écrits ciblant des fonctionnaires et des institutions de l’état, ou encore en soulevant des sujets choisis pour obtenir des avantages et des statuts juridiques dans les pays d’accueil, ou à utiliser dans les demandes d’asile politique ».
Et enfin, le syndicat a indiqué que le droit à l’expression n’est pas de « servir des thèses dans lesquelles les normes d’intégrité sont absentes. Il faut maintenir les principes d’éclaircissement sur les faits, et ne pas tomber dans la déformation, chose qui pourrait nuire aux droits des citoyens et en faire des victimes de fraude ».
Cette réaction surgit suite aux propos diffamatoires tenus par Ali Lmrabet. «En violation flagrante de l’éthique de la presse et des normes professionnelles, Ali Lmrabet a diffusé des imputations mensongères, de fausses déclarations et des allégations controuvées et non corroborées», avait déclaré le SNPM.
Ajoutant que «ces attaques affectent non seulement l’image des entreprises médiatiques, mais aussi l’honneur de tout le personnel opérant dans ces médias».