Alors que l’étude minutieuse des motifs du duo Filali de la demande de statut de réfugié par l’Office français de protection des réfugiés et des apatrides (Ofpra) et le cas échéant par la Commission des recours des réfugiés (CRR) se poursuit, de nouvelles révélations éclaircissent d’un jour inattendu la massive radicalisation des deux individus au fil des années.
La procédure d’obtention du statut de réfugié se complique pour le duo Filali. Antisémitisme, racisme, discours antifrançais, antichinois, fraude, mensonges : les deux Filali, qui ont présenté un dossier à l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra), établissement public placé désormais sous la tutelle du ministre de l’Intérieur, après l’avoir longtemps été sous celle du ministre des affaires étrangères, pour obtenir l’asile en France, se sont activés ces derniers jours pour faire effacer des réseaux sociaux une vidéo qui documente, arguments à l’appui, leur itinéraire douteux pour se poser en tant qu’opposants politiques.
D’après nos informations, si le couple Filali fera prévaloir un supposé engagement pour la liberté, il sera contraint de subir un entretien fouillé avec un officier de l’Ofpra. En cas de demande d’asile repoussée, le duo devra déposer une nouvelle demande auprès de la Cour nationale du droit d’asile (Cnda), et subir une audience publique auprès d’une commission composée de trois personnes et d’un rapporteur. Si la couple reçoit un second rejet, il sera déclaré «déboutée du droit d’asile». Durant toute la procédure, la capacité du couple à exposer les raisons qui l’a poussé à se réfugier en France sera essentielle dans l’évaluation de sa situation. Sauf que le dossier Filali est vide.
Il est à noter que le passé antisémite du couple a engendré une pétition qui a récolté plus de 6 000 signatures, appelant à les expulser du territoire français.