Le taux d’avancement des travaux d’aménagement de la route nationale n°9 (RN9) reliant Marrakech à Ouarzazate a atteint 40%, a indiqué, lundi dans la province d’Al Haouz, le ministre de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau, Abdelkader Amara.
Amara, qui effectuait une visite de terrain aux chantiers d’aménagement de cette route, a estimé que ce taux d’avancement des travaux est « satisfaisant ».
Dans ce cadre, le ministre a fait savoir que sa visite a ciblé notamment des tronçons ayant connu, après l’achèvement des travaux, des instabilités de plateforme sur la chaussée sous forme de fissures, qui sont dues aux glissements de terrains, et qui ont fait l’objet d’un « bon traitement dans un temps record ». Ces travaux visent à améliorer la sécurité sur cet axe routier et à faire des virages du col de Tichka des virages « stables n’ayant aucun impact négatif sur le trafic routier ».
Dans ce sens, il a souligné que cette route a connu un certain nombre de « problématiques relatives à des instabilités de plateforme sur la chaussée de certains tronçons routiers et sur lesquelles les services du ministère, les bureaux d’étude et les laboratoires travaillent d’arrache-pied afin d’y trouver des solutions appropriées et définitives« .
Clairement, il ne s’agit que de réponses élusives et volontairement vagues. Alors que le taux d’avancement des travaux d’aménagement de la route nationale n°9 (RN9) reliant Marrakech à Ouarzazate est jugé « satisfaisant », les problèmes pointés par Amara reflètent que l’avancement des travaux est deficient. Il faut donc que le ministère d’Amara veille au suivi régulier de cet avancement pour pouvoir relever constamment les irrégularités afin de les redresser sur le coup.
D’ailleurs, les derniers drames meurtriers doivent interpeller Amara qui est aujourd’hui appelé à agir en élaborant une stratégie d’anticipation. Il doit, ainsi, anticiper et se projeter dans l’avenir pour que les drames d’Errachidia et de Taroudant ne se reproduisent plus. « ANTICIPER plutôt que SUBIR devient le maître mot de la réussite de ce projet » étant donné que l’augmentation du nombre des crises et catastrophes qu’a connues dernièrement le Maroc exige une coordination efficace et efficiente mais surtout une stratégie d’anticipation bien pensée.
Conscient de la faible mobilisation du gouvernement, le Souverain a mis une pression supplémentaire sur le gouvernement pour agir rapidement et efficacement dans ses derniers discours. À ce sujet, le Monarque avait invité le gouvernement « à commencer par la préparation d’une nouvelle génération de grands plans sectoriels, cohérents et harmonieux, susceptibles de servir de pilier au modèle de développement dans sa nouvelle version« .
Amara et ses pairs sont, ainsi, tenus aujourd’hui plus que jamais de se mobiliser pour penser à des stratégies susceptibles de remédier au chaos qu’ils ont créé depuis leur nomination.