Le Maroc va se doter d’un écosystème industriel de la compagnie aéronautique Boeing devant générer un chiffre d’affaires annuel supplémentaire à l’export d’un milliard de dollars, sans compter l’implantation de 120 fournisseurs de Boeing et la création de 8.700 nouveaux emplois spécialisés.
Fruit d’un partenariat entre le Royaume du Maroc et Boeing, leader mondial de l’aéronautique, ce projet d’envergure qui constitue un projet structurant devant permettre à l’industrie aéronautique marocaine d’améliorer son positionnement de façon significative sur l’échiquier mondial, a fait l’objet d’un accord dont la cérémonie de signature a été présidée ce mardi 27 septembre par le roi Mohammed VI.
A la lecture de cet accord, on constate que l’estimation chiffrée, en termes de créations d’emplois et de chiffres d’affaires à l’exportation, dénote de la grande importance du projet Boeing pour le royaume (1 milliard de dollars par an et plus de 8.000 emplois).
En plus, l’inscription de ce projet dans le cadre d’un contexte particulier permet de déployer un série de messages qui rendent compte de la justesse des choix stratégiques du royaume.
L’annonce de ce projet dans un contexte international délicat et un contexte national marqué par le déroulement d’élections législatives dénote d’un important capital de confiance et de notoriété dont jouit le Royaume et son leadership.
Cet investissement vient confirmer l’image du Maroc auprès des investisseurs internationaux comme pay qui, s’est inscrit durablement dans le cadre d’une normalité politique, qui dispose d’institutions solides et fonctionnelles reflétant le grand consensus autour des choix stratégiques sous la conduite d’un Souverain, garant de la continuité et acteur agissant pour le développement et la prospérité du Royaume, qui représente un atout économique majeur pour les grands groupes internationaux , et qui se projette sereinement et en toute confiance dans le futur.
La singularité du Maroc
Par ailleurs, le Maroc fait partie d’une zone stratégique qui vit aux rythmes de crises successives. Le choix d’investisseurs internationaux les plus exigeants pour le Royaume traduit la singularité du Maroc dans sa région et vient confirmer l’évaluation positive qu’ils portent pour els choix idoines aux niveaux politiques institutionnelles économiques et sociaux.
La vie institutionnelle et sa normalité
Cet investissement démontre que l’élection est un moment normal dans la vie politique du Royaume. Au-delà des changements gouvernementaux ou politiques, le roi du Maroc veille « personnellement » au déroulement de l’agenda stratégique conformément aux objectifs tracés.
L’ouverture sur le commerce international
Sous l’impulsion du Roi, le Maroc a signé plusieurs accords commerciaux avec des pays ou des zones économiques. Actuellement, l’économie marocaine a atteint le stade de maturité nécessaire pour commencer à profiter économiquement de ces accords (particulièrement les zones de libre échange).
Le choix souverain de diversifier les partenariats stratégiques et économiques est un choix idoine et une réponse appropriée en réponse à une mondialisation envahissante qui ne s’interdit aucune frontière.
L’infrastructure, une vision royale
La stratégie, portée par le Souverain depuis son accession au trône, visant à doter le Maroc d’infrastructures de pointe et la mise en place d’outils de régulation et de gouvernance permet aujourd’hui au Royaume de répondre efficacement au besoin des investisseurs et de se positionner comme un véritable espace d’opportunité économique.
La formation et l’importance du capital humain
La politique proactive poursuivie par le Maroc en matière de formation a permis de positionner les ressources humaines marocaines dans le viseur des majors internationaux.
Aussi, ces investissements, qui interviennent dans un secteur hautement technologique, permettront au capital humain de s’épanouir et s’ouvrir sur de nouveaux métiers. L’effet d’entrainement ne sera que plus important. Preuve s’en faut, la création d’un institut aux normes Boeing.
Pour couvrir les besoins en formation de son écosystème, des programmes de formation dédiés spécialement conçus par Boeing seront implémentés.
A cette occasion, le président de Boeing «Commercial Airplanes», Raymond L. Conner a rappelé la relation « de confiance » qui existe entre sa compagnie et le Maroc depuis 50 ans, se disant fier de travailler avec le gouvernement à développer l’industrie aéronautique marocaine et à soutenir les besoins de production et la compétitivité de Boeing.