Des dépenses sociales plus élevées et plus efficientes peuvent considérablement améliorer les résultats socioéconomiques et favoriser une croissance inclusive, affirme le FMI dans une note sur les dépenses sociales au Moyen-Orient et en Asie centrale.
Les indicateurs d’éducation, de santé et de pauvreté au Moyen-Orient et en Asie centrale se sont sensiblement améliorés ces vingt dernières années. Toutefois, le taux de progression a baissé et ces indicateurs restent plus faibles que dans les pays comparables. Le niveau des dépenses sociales est lui aussi plus faible, bien que dans une moindre mesure.
Le FMI rappelle, dans ce cadre, que la pandémie de COVID-19 a mis en évidence le besoin urgent d’améliorer les résultats socioéconomiques. Il ressort d’une nouvelle étude de cette institution que l’accroissement des dépenses sociales et de leur efficience (obtenir plus que ce qui a été investi) peut jouer un rôle important. Cela repose avant tout sur le renforcement des institutions et l’amélioration de la gouvernance et de la transparence. D’ailleurs, le FMI note que l’efficience des dépenses sociales est relativement faible au Moyen-Orient et en Asie centrale. Et ce, même si les pays de la région possèdent une marge d’amélioration pour accroître l’efficience des dépenses sociales sur le plan de l’amélioration des résultats socioéconomiques.