Quelques jours après la publication du rapport thématique du Conseil National des Droits de l’Homme, qui recommande d’établir l’égalité entre la femme et l’homme en matière d’héritage, Abdessamd Dialmi s’est penché sur la question à travers un article titré » l’égalité de genre dans l’héritage, une nécessité historique », qu’il a publié sur son blog.
C’est dans ce cadre que le sociologue marocain voit que l’égalité successorale est « un idéal, un objectif à atteindre, une condition de développement économique. Car la société marocaine est entrain de sortir de son aliénation, de son sommeil patriarcal’, écrit-il.
Pour Dialmi, l’ère durant laquelle la disposition » Au mâle la part de deux femelles « , soit au frère la part de deux soeurs, « qui a été équitable dans des conditions sociales et historiques précises » durant lesquelles, la femme ne participait pas au revenu du foyer familial, est révolue.
« L’idéal (patriarcale) de l’équité est à remplacer par l’idéal antisexiste. L ‘adoption franche et claire de l’idéal de l’égalité hommes-femmes est une condition d’appartenance à une société moderne juste et libre », conclut le sociologue.







Un commentaire
« Les musulmans et les musulmanes, les croyants et les croyantes, les obéissants et les obéissantes, les loyaux et les loyales, les endurants et les endurantes, les craignants et les craignantes, les donneurs d’aumône et les donneuses d’aumône, les jeûneurs et les jeûneuses, les gardiens de leur chasteté et les gardiennes, ceux qui invoquent beaucoup Allaah et les invocatrices, Allaah leur a préparé un Pardon et une Récompense Immense. Il n’appartient pas à un croyant ni à une croyante, une fois qu’Allaah et Son Messager ont décidé d’une chose, d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir. Et quiconque désobéit à Allaah et à Son Messager, s’est égaré d’un égarement évident. »
(Alqoraane (Le Coran), sourate 33 (chapitre 33), Alahzaab, Les Coalisés, aayate 35 et aayate 36, verset 35 et verset 36).