Plusieurs études pointent la responsabilité de l’activité humaine et de la destruction de la biodiversité dans l’apparition de nouveaux virus venus du monde animal, tel que le coronavirus.
Les chercheurs de l’école vétérinaire de l’Université de Californie ont étudié 142 cas de zoonoses virales [NDLR : maladies transmises de l’animal à l’humain] répertoriées dans des études depuis 2013, qu’ils ont ensuite croisés avec les listes de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), qui classe notamment les espèces en danger.
Les rongeurs, primates et chauves-souris ont été identifiés comme hôtes de la majorité des virus transmis à l’Homme (75,8% de transmission) et les animaux domestiques comme porteurs de 50 % des zoonoses identifiées. Ces données illustrent comment l’exploitation de la faune sauvage et la destruction de l’habitat naturel sous-tendent les transferts de maladies et confrontent l’humain au risque de maladies infectieuses émergentes.
Rappelons, dans ce sens, que le SARS-Cov2 aurait été transmis à l’homme par l’intermédiaire d’un animal porteur d’un coronavirus ayant une forte parenté génétique avec le SARS-Cov2. On ne sait pas encore exactement d’où il provient mais la piste de l’origine animale est privilégiée.
Le virologue français Luc Montagnier, récompensé en 2008 d’un prix Nobel de médecine pour sa découverte du virus du sida, a indiqué que le coronavirus serait un virus manipulé par les Chinois avec de l’ADN de VIH. L’hypothèse la plus raisonnable est, selon lui, que les chercheurs chinois voulaient inventer un vaccin contre le VIH. Ils utilisaient ainsi un coronavirus qui, en principe, pouvait être atténué et en principe ne pas donner de maladie, comme porteur des antigènes des parties de molécules du virus du Sida qui pouvaient servir pour un vaccin. Il s’agit d’après tout d’une manipulation humaine.