L’impressionnant dispositif policier déployé ce matin à Alger-centre et le déploiement massif de la gendarmerie aux entrées d’Alger n’ont pas dissuadé les manifestants. La mobilisation est plus forte que vendredi dernier, selon les médias algériens.
Mercredi, Gaid Salah avait ordonné à la gendarmerie d’interdire l’accès à Alger aux manifestants des autres wilayas. Dans les rues algériennes, un nouveau slogan des manifestants des manifestants venus de toutes les wilayas du pays a été scandé: « jina haraga lel aassima » [ NDLR : on est venus comme des clandestinsà Alger].
Gaïd Salah affirmait, encore mercredi, qu’il a été constaté que « certaines parties, parmi les relais de la bande, aux intentions malveillantes, font de la liberté de déplacement un prétexte, pour justifier leur dangereux comportement, qui consiste à créer tous les facteurs qui perturbent la quiétude des citoyens, en drainant chaque semaine des citoyens issus de différentes wilayas du pays vers la capitale, afin d’amplifier les flux humains, dans les places publiques… » avant d’annoncer le resserrement de l’étau autour de la capitale des jours de marche.
Depuis février, aucune journée de mobilisation ne ressemble à une autre, l’ambiance générale, la mobilisation et les slogans scandés varient selon l’attitude des forces de l’ordre et surtout les développements politiques de la semaine.






