Les collectivités territoriales, bousculées par la crise du coronavirus, ont obtenu une souplesse budgétaire pour débloquer des fonds destinés à faire face à l’épisode viral qui secoue le monde.
Les collectivités territoriales bénéficieront désormais de ressources pour faire face à la pandémie. La coordination entre ces entités sera de mise car elle rentre dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations du comité national de pilotage, lancé après pour limiter les effets la propagation du coronavirus, avait indique l’agence MAP.
Des fonds ont d’ores et déjà été débloqués pour assurer la continuité du service public, pour permettre aux hôpitaux de s’équiper et pour aider au développement rapide d’une démarche unique contre le fléau. La «situation d’urgence actuelle» offre donc des marges de manœuvre aux élus locaux pour pouvoir mettre en route les mesures que dictent la situation actuelle. Selon la note du ministère de l’Intérieur, « les collectivités territoriales sont autorisés à opérer des modifications de leurs budgets, sans délibérations de leurs conseils, soit par l’ouverture de nouveaux crédits budgétaires à gager sur des ressources disponibles non encore programmées, soit par virement et reprogrammation de crédits antérieurs. »
Les élus pourront prendre des initiatives pour contenir les risques du Covid-19, grace à des modifications budgétaires qui seront opérées en application des dispositions de l’article 3 du décret-loi n° 2-20-292. Cette loi énonce que «nonobstant toutes les dispositions législatives et réglementaires en vigueur, le gouvernement prend pendant la période d’urgence, toutes les mesures nécessaires à la gestion de cette situation d’urgence par des décrets, des décisions administratives, des circulaires ou encore des communiqués, en vue de l’intervention immédiate et urgente pour contrecarrer l’aggravation de l’état endémique de la maladie et la mobilisation de tous les moyens pour la préservation de la vie des individus et la sauvegarde de leur sécurité».
Les fonds issus de ce programme d’assistance doivent aider aussi au financement de toute une série de mesures sociales et le volume des aides devrait permettre de soutenir les couches les plus vulnérables.
Au Maroc, beaucoup de travailleurs indépendants ont été contraints de cesser ou de ralentir leurs activités, avec des risques de voir leur situation financière et matérielle empirer.






