Depuis les incidents ayant émaillé la nuit du Nouvel An à Cologne durant laquelle de nombreux jeunes d’origine maghrébine ont été impliqués dans des violences sexuelles, les autorités allemandes entendent sévir contre les demandeurs d’asile originaires du Maroc et de l’Algérie.
Ces incidents, rappelle-t-on, avaient donné lieu à 670 plaintes dont 330 pour violences sexuelles, attribuées par la police à des jeunes hommes originaires du Maghreb et d’autres régions du monde arabe.
L’Allemagne envisagerait ainsi des mesures pour accélérer le rapatriement des demandeurs d’asile déboutés venant de ces deux pays en les plaçant dans des centres spécifiques de rapatriement de Bamberg et Manching (Bavière).
Selon des responsables politiques cités par la presse, les demandeurs d’asile marocains et algériens ne seront plus repartis sur des centres d’accueil à travers comme c’était le cas auparavant.
« Il appartient désormais au ministre de l’Intérieur de Maizière de faire enfin en sorte que les procédures deviennent plus rapides et que les demandeurs déboutés soient systématiquement et rapidement reconduits dans leurs pays », a déclaré la chef du groupe parlementaire SPD (social-démocrate) au Bundestag, Christine Lambrecht, citée par dimanche par l’AFP.
Les migrants d’Afrique du nord devraient ainsi rejoindre ceux des Balkans dont les chances d’obtenir l’asile sont presque nulles.
Le ministère de l’Intérieur estime à 2.296 les demandeurs d’asile algériens contre 2.896 marocains en décembre. En juin dernier, ils étaient 847 algériens et 368 marocains.
Par ailleurs, une quarantaine de personnes originaires d’Afrique du nord y ont été arrêtées à Düsseldorf pour séjour illégal en Allemagne et une dizaine d’autres pour possession de drogue, vol ou possession d’arme, a affirmé la police.






