Les efforts du Maroc en matière de garantie des droits de l’enfant ainsi que l’expérience remarquable du Parlement de l’enfant sont sous les projecteurs à l’occasion du 16ème Congrès National des Droits de l’Enfant, dont les travaux se sont ouverts, mercredi, à Marrakech.
Organisée par l’Observatoire National des Droits de l’enfants (ONDE) sous le Haut Patronage du Roi Mohammed VI et la Présidence effective de la Princesse Lalla Meryem, cette grand-messe des Droits de l’enfant, à laquelle prennent part plus de 3.000 participants, est marquée par la célébration du 30ème anniversaire de la Convention internationale des Droits de l’Enfant (CIDE). Membres de l’Exécutif, responsables publics, personnalités onusiennes, représentants de la société civile et d’autres participants de haut niveau prennent part à cette édition, qui offre l’occasion de dresser le bilan de la situation de l’enfance depuis la ratification de la CIDE par le Royaume et d’identifier les défis à relever ainsi que les pistes à emprunter afin d’assurer une mise en œuvre optimale des principes de la Convention Internationale et d’inscrire l’enfant au cœur de toutes les priorités.
Le 16ème Congrès National des Droits de l’Enfant intervient dans un contexte marqué par l’urgence de déployer davantage d’efforts pour améliorer l’efficacité et la gouvernance des interventions en adaptant les politiques publiques à ces nouveaux défis. La première journée de cet événement d’envergure, dont les travaux se poursuivent jusqu’au 23 courant, donne la parole aux enfants et aux jeunes, l’occasion de présenter le Parlement de l’enfant marocain et de célébrer le 20ème anniversaire de la création de cette institution. Ce Conclave s’inscrit également dans une optique d’optimisation et en réponse au chantier de renouvellement du Modèle de Développement du Maroc, lancé par le Roi Mohammed VI qui place désormais l’enfant au cœur de ce nouveau modèle.
Cette manifestation confirme, de ce fait, le rôle historique du Congrès National des Droits de l’enfant ainsi que son influence sur l’orientation des politiques publiques, permettant, au fil du temps, au Royaume de s’engager dans la dynamique internationale des droits de l’enfant mais aussi d’évaluer, d’orienter et d’élaborer les lois, les visions, les politiques et les stratégies nationales relatives à l’enfance.
Rappelons que les statistiques témoignent d’une plus forte participation des enfants au processus de prise de décision politique, grâce notamment à leur adhésion à des structures organisées, tel que le Parlement de l’Enfant, mis en place par l’Observatoire National des Droits de l’Enfant en 1999.