Les enseignants contractuels, recrutés par contrat auprès des Académies Régionales d’Education et de Formation (AREF), ont observé une grève de 48 heures les 23 et 24 octobre pour attirer l’attention du ministère de l’Education sur l’urgence d’engager un dialogue afin de trouver une issue aux problématiques qui restent en suspens, notamment l’annulation du système de recrutement par contrat et leur intégration dans la fonction publique et pour protester contre l’arrêt de tout dialogue avec le ministère de l’Éducation nationale.
Les enseignants contractuels, recrutés par contrat auprès des Académies Régionales d’Education et de Formation (AREF), dénoncent la politique menée par le ministère de l’Education qui fait la sourde oreille face aux revendications de la Coordination des enseignants recrutés par contrat qui portent sur l’annulation du système de recrutement par contrat et leur intégration dans la fonction publique.
Les enseignants contractuels dénoncent aussi leur incapacité à prétendre à des mutations. Ils dénoncent également l’absence d’indemnités familiales et d’indemnités pour le travail dans les régions enclavées. Ils appellent ainsi le département de tutelle à engager un dialogue sérieux avec la Coordination des enseignants recrutés par contrat en vue d’examiner les moyens de mettre en œuvre les engagements de l’accord du 13 avril et d’annuler le système de contractualisation.