Après une semaine de grèves et de protestations, les enseignants hauts diplômés n’ont toujours pas abouti à un accord final avec le ministère de l’Éducation nationale. Ils ont ainsi décidé de prolonger leurs protestations et grèves pendant une deuxième semaine allant du 9 au 14 décembre.
Dans un communiqué, les syndicats du secteur d’enseignement, affiliés aux principales centrales syndicales les plus représentatives, annoncent leur intention de prolonger leur grève nationale du 9 au 14 décembre pour que le ministère de l’Education nationale ouvre un dialogue. Et ce, afin de trouver des solutions aux dossiers revendicatifs des enseignants titulaires de diplômes supérieurs. Des sit-in à Rabat sont également prévus durant cette période.
Rappelons que depuis 3 ans, les revendications des enseignants titulaires de diplômes supérieurs, restent lettre morte. Face au silence du ministère de la tutelle, la FNE, ainsi que les autres syndicats des enseignants, ont appelé, dans un communiqué en novembre dernier, à l’ouverture d’un dialogue afin de discuter de la situation qui prévaut actuellement. Ils ont ainsi dénoncé la politique menée par le ministère de l’Education qui a opté pour des prélèvements conséquents sur les salaires des enseignants ayant participé au mouvement de grèves générales. Et ce, même si ce mouvement de protestation a été mené dans le but de défendre leur dossier revendicatif légitime.
Ils ont condamné ces ponctions directes sur leurs salaires tout en soulignant qu’ils n’ont aucune valeur juridique puisqu’elles sont en contradiction avec les droits nationaux et internationaux qui accordent le droit de grève aux enseignants.