Les autorités sanitaires américaines se préparent à autoriser l’utilisation d’un vaccin anti-Covid différent pour la dose de rappel que celui utilisé initialement pour l’immunisation, selon des médias américains.
L’agence américaine des médicaments (FDA) pourrait faire cette annonce mercredi 20 octobre, a notamment rapporté le New York Times, au moment de l’annonce de sa décision concernant l’autorisation de doses de rappel pour les vaccins de Moderna et de Johnson & Johnson.
La FDA pourrait toutefois recommander de privilégier l’injection d’une dose du même vaccin dans la mesure du possible, selon des sources citées par la presse américaine. Une telle annonce de la part des autorités sanitaires est susceptible d’intéresser notamment les personnes ayant reçu le vaccin unidose de Johnson & Johnson, soit quelque 15 millions d’Américains.
Elargir le nombre de bénéficiaires de doses de rappel
Ces informations arrivent en effet après la publication la semaine dernière de résultats préliminaires d’une étude menée aux États-Unis, suggérant que les personnes ayant reçu le vaccin de «J&J» pourraient avoir intérêt à recevoir une dose de rappel d’un vaccin différent, à ARN messager, afin de profiter d’une augmentation plus forte encore de leurs niveaux d’anticorps. Un comité consultatif de la FDA a recommandé la semaine dernière l’autorisation d’une dose de rappel de Johnson & Johnson pour toutes les personnes de 18 et ans et plus, et de Moderna pour certaines catégories de population à risque, notamment les plus âgés.
Une fois la décision de la FDA annoncée, un comité d’experts des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) se réunira jeudi pour passer à son tour en revue les données soutenant le principe de ces doses de rappel, avant que l’agence ne publie ses recommandations précises pour ces injections, à destination des professionnels de santé les administrant. Un rappel du vaccin de Pfizer est déjà autorisé dans le pays pour certaines catégories de populations à risque.
Cette décision n’est pas une première mondiale, le «mélange» de vaccins étant déjà possible dans de nombreux pays.