Le 10 avril, un tollé a été provoqué par les indiscrétions des parents de Nasser Zefzafi, le meneur des agitations dans le nord en 2016-2017, condamné pour «atteinte à la sécurité intérieure», à l’égard d’Alia Boughroum, mère de Nabil Ahamjik, également détenu du Hirak.
Après les frasques du «collectif de défense des détenus» et celles du «comité des familles des détenus», Barlamane.com a appris que les proches de deux détenus condamnés dans les événements du Rif, se dressent les uns contre les autres, et s’entredéchirent pour des questions d’argent. Les indiscrétions en live des parents de Nasser Zefzafi, ayant formulé, par inadvertance, des critiques acerbes à l’endroit de Alia Boughroum (mère de Nabil Ahamjik), au terme d’une visioconférence, le 10 avril, ne cessent de défrayer la chronique et d’envenimer les relations entre les deux familles.
Dans ce cadre, Nabil et son frère Mohamed Ahamjik ont conseillé à leur mère d’éviter de soulever ce sujet et de décliner subtilement l’invitation de l’ex-détenu du «Hirak» gracié Rabie el Ablak, à rompre le jeune chez sa mère Malika el Bouayadi, pour tenter de réconcilier les deux familles antagonistes.
Dans le même sillage, et en réaction aux sorties sur le net de Mohamed Ahamjik et sa sœur Nabila pour défendre l’honneur de leur famille et exprimer leur insouciance à l’égard des «ignorants» (allusion à Zoulikha et Ahmed Zefzafi, parents de Nasser), ces derniers ont convenu, sur instigation de leur fils Nasser, d’évoquer publiquement ce problème, sans pour autant présenter d’excuses, tout en essayant d’imputer la responsabilité de cette situation au «Makhzen» qui, selon les Zefzafi, «cherche à attiser les divergences parmi les activistes du Hirak et les membres de leurs familles».
Afin de discréditer davantage la famille Zefzafi, déjà accusée de s’accaparer l’aide financière en provenance de l’étranger, des acteurs associatifs à El Hoceima ont procédé au partage de l’enregistrement du direct des parents de Nasser Zefzafi avec de nombreuses familles rifaines et avec certains activistes du «Hirak» en Europe, notamment en Belgique, Hollande, Espagne et Royaume-Unis, payant abritant les bailleurs de fonds des familles des détenus du Hirak.






