Hakim Benchamach est accusé par huit groupes parlementaires de s’inscrire dans une culture marginalisante, qui limite leur participation au jeu législatif.
Dans une lettre envoyée au président de la chambre des conseillers, Hakim Benchamach, les ténors de huit formations politiques ont dénoncé la gestion ambiguë du pouvoirs législatif par le responsable du PAM et son positionnement qui exclut les autres composantes de la deuxième branche du Parlement aonsi que l’absence de canaux d’expression institutionnalisés.
Les groupes parlementaires (PAM, RNI, USFP, PI, MP, UC, CGEM et CDT) disent avoir fait le constat d’un réel désinvestissement de Benchamach vis-à-vis des présidents de leurs groupes. Cette marginalisation supposée est « incompréhensible », comme si les cohabitations ne pèsent rien dans les rapports qui doivent gérer la deuxième chambre.
La lettre dénonce une carence dans les interactions – mais aussi dans les procédures de délibération et de décision. Ils déplorent de ne pas être mobilisés dans le cadre de la division du travail parlementaire et des logiques de l’action législative et de la représentation politique. Elle s’indigne contre l’accaparement des leviers de l’institution législative, la négation systématique de tout espace privé et collaboratif, des décisions imposées, et une gestion mimant les apparences des formes participatives mais minore (voire ignore) très largement le rôle des collectifs partisans dans les processus consultatifs.
Benchamach est accusé aussi de promouvoir ses fidèles aux postes de responsabilité, dans le cadre d’une démarche plébiscitaire au détriment de celle délibérative. Le non mise en place de « débats » internes a participé à l’affaiblissement de la méritocratie.