Les importations marocaines de produits pétroliers transportés par voie maritime ont progressé de 5 % sur un an au cours des neuf premiers mois de l’année 2025, soit une hausse moyenne de 11 000 barils par jour, selon les données publiées par la plateforme énergétique Attaqa.
Durant la période allant de janvier à septembre 2025, le Royaume a importé en moyenne 250 000 barils quotidiens de produits raffinés, contre 239 000 sur la même période en 2024. Ce niveau excède non seulement la moyenne annuelle de 2024, fixée à 242 000 barils par jour, mais également celle de 2023, qui s’élevait à 223 000 barils.
L’analyse par trimestre révèle une intensification notable des importations au troisième trimestre 2025 : la moyenne s’est établie à 254 000 barils par jour, contre 237 000 à la même période l’an passé. Cette progression continue traduit la dépendance structurelle du Maroc à l’égard des produits pétroliers raffinés, dans un contexte de demande intérieure soutenue.
Une dépendance énergétique persistante
Le Maroc demeure tributaire des importations pour subvenir à ses besoins énergétiques, en raison d’une production nationale insuffisante. Le gazole et le fioul constituent la part prépondérante de ces achats, indispensables au fonctionnement du tissu industriel, du transport et des infrastructures électriques.
Cette dépendance chronique souligne, selon les observateurs cités par Attaqa, l’urgence d’une stratégie d’approvisionnement plus diversifiée et d’un renforcement des capacités locales, dans un marché mondial où les cours du brut demeurent volatils et imprévisibles.






