Le mouvement des infirmiers et des techniciens de Santé paralyse les hôpitaux marocains et organise une manifestation à Casablanca.
Le Mouvement des infirmiers et des techniciens de Santé au Maroc a prévu mardi 10 décembre, une grève nationale générale, accompagnée d’un sit-in devant le siège de la Direction régionale de la santé de la région de Casablanca-Settat. Un débrayage à travers lequel il vise à exprimer son refus de tenir les cadres infirmiers responsables de l’échec de la gestion du régime de la santé.
Afaf Al-Am, membre du Conseil national du mouvement des infirmiers et des techniciens de Santé au Maroc, a confirmé dans une déclaration à « Barlamane.com » que leur revendications s’accompagnent d’une grève nationale qui concerne tous les hôpitaux du Maroc, à l’exception du service des urgences et des accouchements. Afaf Al-Am a ajouté dans sa déclaration que le mouvement entameraégalement une grève les 9 et 10 janvier devant le ministère de la Santé, qui durera 24 heures vu que le ministère de la Santé n’a pas répondu aux attentes du mouvement.
Pour sa part, Abdessamad Saidi, le coordinateur régional du mouvement des infirmiers et des techniciens de Santé au Maroc a confirmé, dans un communiqué adressé à « Barlamane.com » que les revendications sont au nombre de six. Il s’agit de la création de l’Autorité nationale des infirmiers et des techniciens de santé, l’élaboration du classement des catégories professionnelles, le cadre juridique d’exercice, de mettre fin aux poursuites judiciaires, de rendre équitable les indemnités pour risque et de revoir les conditions de promotion ainsi que l’inclusion de tous les infirmières au chômage dans la fonction publique.






