Les infirmiers et techniciens médicaux réclament, entre autres, de nombreuses réformes concernent aussi bien la gouvernance des hôpitaux que leur statut.
Une nouvelle journée de mobilisation des hôpitaux se prépare. Infirmiers et techniciens médicaux ont appelé les personnels de l’ensemble des établissements de santé à une grève nationale le 10 décembre pour obtenir des augmentations d’effectifs et de salaires, des mesures pour réduire les contraintes de travail auxquelles sont confrontés les personnels du secteur hospitalier et la création de l’ordre des infirmiers et techniciens médicaux et l’élaboration du référentiel des emplois et des compétences.
Pour «déverrouiller les fils d’une situation intenable», ils appellent à une autre action d’ampleur dès le 9 janvier 2020. «Attributions de financements supplémentaires», «l’équité en matière de compensation des risques professionnels», «réduire le délai d’attente pour les infirmiers et techniciens de la santé pour passer les examens de promotion de 6 à 4 ans avec l’augmentation du quota à 50% au lieu de 33%, en plus de l’intégration de tous les infirmiers et techniciens de la santé sans emploi à travers la création de postes financiers suffisants» etc., les revendications n’ont pas connu un grand changement depuis le précédent appel à une grève nationale. Les infirmiers et techniciens médicaux estiment que le ministre de la santé «doit répondre» à leurs attentes.
Ils réclament aussi une série d’actions pour améliorer les conditions de travail dans un contexte de pénurie de personnels, de remédier aux désorganisations considérables au sein du secteur, et de prendre des mesures en faveur de la qualité des soins dans les établissements hospitaliers dans un environnement de travail de plus en plus contraint financièrement.






