Une étude réalisée par l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi et des compétences (ANAPEC) a révélé que, jusqu’à fin septembre 2019, plus d’un million de personnes ont été en recherche d’emploi.
L’agence nationale pour la promotion de l’emploi et des compétences (ANAPEC) a fait savoir, dans une étude, qu’environ 154.881 personnes se sont inscrites sur ses listes de recherche d’emploi depuis le début de 2019.
Par ailleurs, l’ANAPEC a souligné que les opportunités d’emploi projetées, grâce aux projets d’investissement prévus au Maroc d’ici 2021, s’élèveraient à 42.482 emplois. Ces projets fourniront 31% des emplois à la région Dakhla-Oued Ed-Dahab. 19% des opportunités concernent la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima tandis que 13% seront dédiés à la région de Souss-Massa.
Selon la même étude, les demandeurs d’emploi sont concentrés dans les régions de Casablanca-Settat, de Rabat-Salé-Kénitra, de Fès-Meknès, de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, de Dakhla-Oued Ed-Dahab et de Guelmim-Oued Noun.
Soulignons que le Haut-Commissariat au Plan (HCP) a annoncé que le taux de chômage a augmenté à 9,4% au titre du troisième trimestre de 2019 contre 9,3% durant la même période un an auparavant. L’institution des statistiques a comptabilisé 1,11 millions de demandeurs d’emploi parmi la population active contre 1,08 million à fin septembre 2018, soit 26.000 personnes supplémentaires.
A noter que six régions concentrent 79,2% des sans-emploi. Casablanca-Settat arrive en tête avec 24,1%, devançant successivement Rabat-Salé-Kénitra (13,9%), Tanger-Tétouan-Al Hoceima (12,6%), l’Oriental (9,8%), Souss-Massa (9,4%) et Fès-Meknès (9,4%).
Rappelons que Mohamed Amakraz, jeune ministre du Travail et de l’Insertion professionnelle, est attendu sur le sujet avec des solutions à l’insertion des chômeurs, bien que la presse, de manière générale, depuis sa nomination ait plus insisté sur ses capacités de dialogue au sein de son parti, le PJD et semble-t-il avec les syndicats.