Les cours débuteront le 5 septembre prochain, et pourtant plusieurs manuels scolaires ne sont toujours pas disponibles.
Selon Ahmed Filali Anssari, président de l’Association marocaine des éditeurs, les livres d’arabe, de français, des sciences naturelles et des mathématiques des 3ème et 4ème de l’enseignement primaire ont été complètement réécrit.
Les bons à tirer n’ont pas été signés à temps, puisque plusieurs programmes et manuels ont subi des révisions et une refonte totale. Et ces changements ont nécessité des allers retours entre les éditeurs et le ministère de l’Éducation.
Les livres ne seront alors disponibles en librairie qu’à partir de la fin du mois de septembre. Ils expliquent cela, par le fait qu’ils ont opté pour des imprimeurs européens en raison de leur réactivité. Et que l’impression au Maroc aurait nécessité un délai beaucoup plus long.
L’association des éditeurs assure tout de même que les prix ne subiront aucune modification, puisqu’ils ont été fixés par le ministère de l’Éducation nationale depuis 2002. D’ailleurs, suite à la hausse de leurs charges fixes, les éditeurs ne cessent de demander une révision des prix depuis des années.
L’indisponibilité des manuels scolaires, est un problème qui se répète chaque année. Il est donc nécessaire pour les éditeurs que le ministère valide l’édition des manuels vers le mois de janvier, pour qu’ils donnent aux imprimeurs marocains la possibilité d’honorer les commandes.
Depuis 2002, deux ans après le lancement de la charte nationale d’éducation et de formation, le ministère a décidé de supprimer ce que l’on appelle le “manuel unique”. Désormais pour chaque niveau, il existe jusqu’à 7 manuels.
Les éditeurs précisent que les prix de vente des manuels de l’enseignement public varient entre 7 et 15 dirhams, les 4 livres des matières principales coûtent 42 dirhams. Quant au privé, c’est totalement différent, ces livres peuvent dépasser 300 dirhams. Un ménage peut dépenser alors plus que 1.500 dirhams pour les fournitures scolaires par élève.