Le Bureau national du Syndicat indépendant des médecins du secteur public a, de nouveau, sollicité le ministre de la Santé ainsi que le gouvernement El Othmani, les appelant à tenir leurs promesses, et de traiter avec sérieux et responsabilité leur dossier de revendications.
Dans un communiqué, le Bureau national, devant l’obstination du Ministère de tutelle à ignorer le dossier de revendications des médecins, dentistes, et pharmaciens, a déclaré commencer une nouvelle vague de contestation, intitulée « la phase progressive de la 6ème étape de la lutte militante « . Au programme, une nouvelle semaine de colère qui s’étalera du 22 au 28 juillet courant, durant laquelle aucune consultation médicale n’aura lieu dans les centres médicaux. Les médecins ne délivreront également aucun certificat médical ou certificat relatif au permis de conduire, sauf tous certificats attenant aux soins et traitements médicaux.
Cette phase progressive comprendra également des grèves dans tous les hôpitaux, sauf les départements des urgences et de réanimation, pendant les 15 et 16 aout prochains, ainsi que les 19, 22 et 23 août. La première étape de la lutte, qui a consisté en des grèves dans les départements d’urgence, et où les médecins ont porté des brassards « gréviste 509 » dans tous les départements, reprendra également, accompagnée d’une vague massive de démissions, en attendant d’autres démissions individuelles prévues pour la rentrée prochaine.
Selon le Bureau national, la plupart des citoyens continuent à exprimer leur mécontentement quant aux services de santé qui leurs sont présentés. Les démissions des médecins continuent à pleuvoir, jusqu’à présent, 1.000 démissions ont été comptabilisées, sachant que les nouvelles recrues dans les rangs des médecins dans le secteur public se comptent à peine en dizaines. Parmi les 500 postes ouverts au postulat dans le secteur public, plus de 400 sont encore vacants, créant un énorme déficit.