Les sources de Barlamane.com, citant les autorités policières, expliquent que «la raison derrière cette affaire est un conflit familial entre deux frères qui a dégénéré».
Une enquête judiciaire a été ouverte après qu’un ressortissant maroco-canadien a reçu des menaces de mort, a-t-on appris mercredi auprès du parquet de Rabat. L’homme, Mohammed Barhone, a porté plainte, affirmant «avoir été violemment pris à partie et menacé de mort et d’enlèvement par un policier de la Direction de la surveillance du territoire (DST).» Il a suffi de ce seul détail pour que Driss Radi, père de Omar Radi condamné à six de réclusion criminelle pour «atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat», pour avoir reçu des «financements étrangers» en lien avec «des services de renseignement» mais aussi pour «viol», verse son fiel sur les institutions sécuritaires dans un post Facebook.
Les sources de Barlamane.com affirment qu’il s’agit d’une grossière manipulation de l’affaire. En somme, c’est un conflit familial autour de la cession d’un bien immobilier qui a provoqué des tensions, laquelle implique de manière fallacieuse la profession d’une partie du conflit. Une affaire instrumentalisée par certains individus «peu scrupuleux»
Parmi eux, Maati Monjib, condamné à un an de prison ferme pour «fraude» et «atteinte à la sécurité de l’Etat», et sur lequel pèsent encore des soupçons de «blanchiment d’argent». Monjib s’exprime sur tout, sauf sur les malversations liées à la gestion d’un centre controversé créé par lui pour soi-disant promouvoir le journalisme indépendant. «Maati Monjib se livre encore une fois à des manifestations hasardeuses dans lesquelles il crie sa rage contre les institutions sécuritaires», indiquent nos sources.
Deux autres personnes, Abderrazak Boughanbour et Saïd Amrani, se sont exprimées sur cette affaire de manière douteuse. «L’étonnement scandalisé de certains militants factices amuse. Il aurait fallu protester contre l’arbitraire qui consiste à impliquer une institution sécuritaire, à tort, dans une affaire purement familiale. Mais ces péroraisons ne nous apprennent rien, aujourd’hui, que nous n’ayons su d’avance ; elles ne nous prouvent pas autre chose que la crédulité de ces individus, sincère ou affectée. Bâtir tout un édifice d’hypothèses inexactes pour politiser une affaire personnelle et familiale est tout simplement inacceptable, voire grossier», s’indignent nos sources.
Nos sources concluent en affirmant que «cette affaire entre deux frères, purement personnelle, exigeait des ménagements et de la prudence dans les propos, puisque l’enquête est toujours en cours», ajoutant que «les divulgateurs de calomnies, qui sèment des faussetés sur cette affaire, peuvent être exposés à des poursuites judiciaires.»