Au cours des dernières décennies, l’attention scientifique a été portée à la nécessité de préserver l’environnement, ce qui a conduit à l’adoption de différentes méthodes de consommation qui sont plus respectueuses de l’environnement et, par conséquent, plus responsables.
Une équipe de chercheurs, dirigée par Sabrina Helm, professeure agrégée à l’Université de l’Arizona, a réalisé une étude pour comprendre comment les choix des consommateurs affectent leur santé mentale. Ils ont donc examiné les « valeurs matérielles profondément ancrées dans la culture » qui affectent les millénaires, apprend-on du site « Big Think ».
Les chercheurs en question se sont intéressés à deux types de comportements des consommateurs : les « achats écologiques », qui consistent à acheter des produits qui sont bénéfiques pour l’environnement, ce qui implique de réparer ou de réutiliser des objets plutôt que d’acheter des produits neufs de remplacement, et les achats moins écologiques et qui sont nocifs pour l’environnement et qui témoignent de pratiques non responsables.
L’équipe de recherche a commencé à recueillir des données dans le cadre d’une recherche longitudinale. Environ 1.000 étudiants, âgés entre 18 et 21 ans, ont répondu à des sondages en ligne au cours de la première phase de la recherche, et puis trois et cinq ans plus tard. D’après les résultats de l’étude, les personnes qui ont témoigné de pratiques d’achat plus sereines et moins compulsives montraient des signes de bien-être personnel supérieur et des troubles mentaux moins importants que ceux qui n’adoptent pas des pratiques d’achat écologiques et plus responsables.
Toutefois, l’équipe des chercheurs a relevé que les changements des habitudes de consommations ne vont pas contribuer à limiter le réchauffement de la planète étant donné que des statistiques démontrent que 71% des émissions mondiales de carbone proviennent de 100 entreprises seulement. « Les quantités de plastiques que nous achetons au quotidien n’auront pas un impact sur le réchauffement climatique. Toutefois, il faut bien comprendre l’impact des activités industrielles sur les dérèglements climatiques pour bien limiter le réchauffement de la planète à l’avenir », a indiqué Sabrina Helm.