Un groupe de professeurs du département de sociologie, dont le président de cette filière à la Faculté des lettres et sciences sociales de Rabat, ont annoncé l’organisation d’un sit-in à la Faculté des Lettres de Bab Rouah, vendredi 18 octobre, à partir de 15h30, pour condamner la répression dont font l’objet les professeurs, ainsi que le rétrécissement de leurs prérogatives, légalement inscrites dans le cadre de leurs fonctions de la part du doyen de la faculté.
Dans un communiqué dont barlamane.com détient une copie, la manifestation intervient après que le doyen de la Faculté continue de cibler les professeurs de la filière de sociologie, qui se sont dressés devant ses précédentes tentatives d’enfreindre la loi, comme la falsification des notes des résultats des concours. Les professeurs ont souligné que la dernière infraction du doyen était de modifier leur emploi du temps approuvé lors d’une réunion de la filière datant du 10 septembre sans concertation avec les professeurs, chose qui constitue une violation flagrante de la réglementation en vigueur dans les établissements d’enseignement supérieur.
Le communiqué souligne également que tout le corps professoral est surpris du despotisme et de l’intransigeance du doyen, qui ne se donne pas la peine d’initier une interaction positive avec le Bureau National de l’Union nationale de l’Enseignement Supérieur, en vue de résoudre les différends entre les deux parties. Ils accusent également le doyen de perpétuer les différends, dans le sens de escalade, compromettant l’intérêt des étudiants, à plus d’un mois du début de l’année universitaire.
Le communiqué souligne que le doyen continue dans son approche autoritaire et intimidante, se refusant à toute communication avec le président de la filière de sociologie de la même faculté et le reste des professeurs. Les professeurs se plaignent du fait qu’il leur adresse des accusations d’absence invalides, sachant très bien qu’ils assuraient leurs cours normalement. Ainsi, les professeurs ont exigé l’intervention en urgence du ministère pour mettre fin à ces abus de pouvoir et pour garantir aux professeurs une protection qui s’opposent à la corruption, à la fraude et à la mauvaise gestion du doyen. Ils ajoutent que la situation actuelle laisse présager de graves conséquences pour ce type de gestion administrative irresponsable, appelant à soumettre le doyen au principe de reddition des comptes.