Les grèves tournantes se poursuivent dans le secteur de l’enseignement et les syndicats, dans un communiqué, ont dénoncé les abattements de salaire et réclament la restitution des montants prélevées.
Dans un communiqué au vitriol, les instances de représentation des enseignants – la Confédération démocratique du travail (CDT), l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), la Fédération démocratique du travail (FDT), l’Union marocaine du travail (UMT) et la Fédération nationale de l’enseignement (FNE)- ont appelé le ministère de l’Education nationale à restituer les sommes prélevées sur les émoluments du personnel gréviste. Une opération qui a donné lieu à un abattement de 30% du salaire de base pour certains d’entre eux. Les centrales syndicales, tout en rappelant la reconnaissance constitutionnelle du droit de grève, invitent à la reprise du dialogue.
Les enseignants du secteur de l’éducation, en grève depuis plusieurs mois, ont investi la rue pour dénoncer les salaires bas, la dégradation des conditions de travail, la baisse du pouvoir d’achat et la montée des inégalités sociales, éléments qui guident leur mouvement revendicatif contestataire. Ils réclament l’amélioration des conditions liées à leur vie socio-professionnelle.
Les cinq centrales syndicales, qui réclament la réorientation des politiques publiques en faveur des revendications du corps enseignant, ont appelé à deux journées de mobilisation les 11 et 12 décembre. Cette action sera marquée par l’organisation d’une manifestation devant le siège du ministère de l’Éducation nationale, mercredi 11 décembre, d’une randonnée revendicative dans les rues ralliant le ministère et le Parlement, et d’un rassemblement devant l’hémicycle.