Les transcripteurs judiciaires entament une grève de trois jours pour fustiger la précarisation de la profession.
Le syndicat national des transcripteurs judiciaires au Maroc, affilié à l’Union marocain du travail (UMT) a appelé ses adhérents à observer une grève générale du 13 au 15 janvier, pour mettre en garde le gouvernement sur les suites qu’il entend donner à l’avenir de leur profession et l’appeler entamer un dialogue «sérieux» sur leurs revendications.
Cette action de mobilisation devrait ainsi réunir sous une bannière commune tous transcripteurs judiciaires, souligne les sources de Barlamane.com, qui appellent le ministère de tutelle à mettre en œuvre les dispositions de l’accord du 21 mars 2019, qui mettrait hors du péril leur vocation de service public.
Les transcripteurs dénoncent la « précarisation de leur condition », et appellent par le biais des instances représentatives de leur personnel à acter la revalorisation de leurs indemnités. Leur syndicat a, par ailleurs, rappelé les différentes réunions tenues, à ce sujet, avec des responsables du département de la Justice et lors desquelles ont été exposées les revendications réclamées.