Les habitants de la commune de Harhoura suivent avec grand intérêt les efforts déployés par les pouvoirs publics pour arranger la route principale et mettre en place le réseau d’assainissement liquide dans toute la commune. Concernant l’écoulement des eaux pluviales des routes côtières et des zones résidentielles, Redal a choisi de drainer ces eaux près du port de Sidi El Abed et à proximité de la plage des Sables d’Or.
Selon un communiqué de l’Association des amis de la Forêt et du Littoral de Harhoura, dont Barlamane.com a reçu une copie, les habitants n’accepteront pas le drainage programmé appelé « CP241 », qui est en cours de travaux. La raison en est que les déchets transportés par les eaux de pluie, le manque de contrôle des courants marins et l’eau évacuée peuvent endommager, de manière conséquente, la qualité de l’eau des plages avoisinant Harhoura. Ces plages sont fréquentées par les estivants de tous la zone de Skhirat – Témara et de Rabat.
Le projet de la Redal, ajoute le communiqué, contraste fortement avec les dispositions de la loi relative au littoral (n°81-12), notamment ses articles 2 et 37, avec la loi-cadre portant Charte nationale de l’environnement et du développement durable (n°99-12), et avec la loi relative aux études d’impact sur l’environnement (n°12-03). Par conséquent, la Redal doit trouver une autre alternative à ce drainage compte tenu de son impact négatif sur les habitants et les vacanciers d’une part, et sur le projet de construction d’un port par l’Agence nationale des Ports sur le site de Sidi El-Abed, d’autre part.
Au vu de tous ces éléments, le projet de drainage CP241 devrait nuire aux infrastructures portuaires, à la sécurité de la navigation et à l’environnement. Ainsi, les autorités locales, et particulièrement la municipalité, devraient accorder plus d’attention à la durabilité de l’environnement des plages situées à Harhoura. En effet, sa pollution entraînera une multitude d’effets négatifs, notamment sur la santé de la population.