L’ex présidente sud coréenne Park Geun hye a été condamnée ce vendredi par un tribunal de Séoul à 24 ans de prison.
Première femme élue présidente en Corée du Sud, Park Geun-hye, qui avait été destituée et arrêtée en mars 2017, a été jugée coupable de corruption, abus de pouvoir ou encore coercition par le tribunal qui lui a aussi infligé une amende de 18 milliards de won (13 millions d’euros).
« L’accusée est coupable d’abus de pouvoir » a déclaré le juge Kim Se-yoon, en affirmant notamment que l’ex-présidente avait contraint des entreprises sud-coréennes à verser 77,4 milliards de wons (59 millions d’euros) à deux fondations contrôlées par sa confidente de l’ombre et « amie de 40 ans », Choi Soon-sil.
« L’accusée a illégalement usé de son autorité présidentielle à la demande de Choi Soon-sil pour obliger des entreprises à donner de l’argent aux fondations », a affirmé le magistrat.
« Les entreprises ont été contraintes de donner des sommes importantes d’argent et l’accusée a laissé Choi Soon Sil contrôler les fondations alors qu’elle n’avait pas le droit de le faire ». « Les sommes que l’accusée a reçues ou demandées en collaboration s’élèvent à plus de 23 milliards de wons », a poursuivi le juge.






