L’expérience cumulée par le Maroc en matière de justice constitutionnelle a été mise en exergue, samedi au Caire, lors d’un Congrès international initié par la Cour constitutionnelle d’Egypte à l’occasion du cinquantenaire de sa création.
Lors d’une session sur “la protection des droits et des libertés constitutionnels”, le président de la Cour constitutionnelle, Saïd Ihrai, a retracé l’historique de l’évolution de la justice constitutionnelle au Maroc, allant de la création de la Chambre constitutionnelle et, ensuite, du Conseil constitutionnel avant que ce processus ne soit couronné par la mise en place de la Cour constitutionnelle en vertu de l’amendement constitutionnel de 2011.
Le président de la Cour constitutionnelle a détaillé lors de la rencontre qui a rassemblé samedi au Caire plusieurs présidents de cours constitutionnelles africaines, l’expérience marocaine en matière de juridiction constitutionnelle. Cette manifestation a été l’occasion pour M. Ihraï d’évoquer les nouvelles attributions de la Cour constitutionnelle au Maroc, notamment les recours des justiciables pour inconstitutionnalité de toute législation qui porte atteinte aux droits et libertés stipulés par la Constitution. Le président de la Cour constitutionnelle a mis aussi en avant les nouvelles prérogatives de la Cour permettant de promouvoir les libertés et les droits de l’Homme et de protéger la vie privée.
Dans une déclaration, M. Ihraï a souligné que sa visite au Caire s’inscrit dans le cadre de la promotion de la coopération judiciaire entre les pays africains, rappelant l’excellence des relations entre le Maroc et l’Egypte dans tous les domaines, y compris celui judiciaire. Et de souligner que le Royaume, en tant que premier vice-président de l’Association des Cours constitutionnelles africaines, est appelé à coordonner les actions de toutes les autorités judiciaires africaines, notamment dans le domaine de la promotion de la loi et de la protection des droits de l’Homme et des citoyens.






