L’homme abattu jeudi par la police française devant un commissariat à Paris a été identifié comme étant marocain, connu des services de police pour une affaire de vol en 2013 dans le sud de la France, rapporte l’agence AFP.
Né en 1995 à Casablanca, l’homme avait déclaré s’appeler Sallah Ali et se présentait comme un sans-domicile fixe. Ses empreintes digitales avaient alors été entrées au Fichier automatisé des empreintes digitales (FAED), explique la même source.
L’homme avait sur lui un papier mentionnant en arabe son « allégeance » au chef du groupe Etat islamique, et justifiant son acte par une vengeance contre les « attaques en Syrie », a annoncé de source proche de l’enquête.
Avant que ne soit révélée cette déclaration d’allégeance à Abou Bakr al-Baghdadi, le procureur de Paris avait indiqué que sur ce papier figuraient un drapeau de l’EI et « une revendication manuscrite non équivoque en langue arabe ».
Le ministère français de l’Intérieur avait indiqué que l’assaillant, qui était armé d’un couteau et d’un dispositif pouvant être un gilet explosif, qui s’est avéré en fait un gilet factice, aurait crié « Allah Akbar » en tentant d’agresser un policier à l’accueil.