L’hôpital Mohamed V de Meknès peine à se départir de ses dysfonctionnements. Malgré une visite en Avril dernier, du ministre de la Santé, Anas Doukkali, afin d’inaugurer la nouvelle aile d’urgences, l’hôpital fait toujours face à de nombreux problèmes.
Plusieurs cadres exerçant au sein de l’hôpital, témoignent à barlamane.com, que beaucoup d’équipements sont en panne, notamment le scanner, depuis déjà plusieurs mois, alors qu’il est indispensable aux accidentés et victimes de traumatismes qui arrivent aux urgences, parfois dans des situations critiques. Vu que le scanner n’est pas disponible aux urgences de l’hôpital, beaucoup de patients se voient obligés de se diriger vers les cliniques, où ce service coûte près de 1500 dhs.
L’absence de corps infirmier dans certains services de l’hôpital est également un autre point noir. Le service des urgences, lui, ne compte que 9 infirmiers au total, qui doivent donner les premiers soins, couvrir le service de réanimation et les divers services à fournir aux malades.
C’est également un effectif minime de deux médecins qui assure la permanence dans le service des urgences. Un nombre beaucoup trop insuffisant, vu que l’hôpital Mohamed V accueille les patients de toute la région Meknès-Tafilalet. Ce dernier est un hôpital régional, certes, mais qui manque des infrastructures et matériels les plus basiques nécessaires à un fonctionnement correct.






