Au Liban, les manifestants continuent de mettre la pression sur le pouvoir. Après des heurts samedi, durant les manifestations organisées par des protestataires anti-pouvoir à Beyrouth, la mobilisation a repris dimanche soir.
De nouvelles violences ont opposé hier les manifestants et la police près du Parlement à Beyrouth au lendemain de violents affrontements ayant blessé des dizaines de personnes. Les contestataires anti-pouvoir ont jeté bouteilles d’eau et pétards sur les policiers, qui ont répliqué avec des tirs de gaz lacrymogènes et des canons à eau.
À la veille de consultations parlementaires pour nommer un nouveau chef de gouvernement, les contestataires, qui réclament un cabinet composé de technocrates et d’indépendants, refusent une possible reconduction à son poste de Saad Hariri.
Rappelons que sous la pression du peuple libanais, le Premier ministre Saad Hariri a démissionné le 29 octobre, mais les principaux partis du pays n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur un successeur et la formation du nouveau cabinet pourrait se prolonger, dans un pays au bord d’une large faillite économique.