L’Algérie a perdu cinq places dans le classement de la liberté de la presse 2017 de Reporters sans frontières rendu public ce mercredi. En deux ans, l’Algérie aura reculé de 15 places.
L’année dernière, l’Algérie était à la 129e place. Elle avait déjà perdu dix places sur le classement précédent. Ce recul dénote donne une image de la liberté de la presse en Algérie. Il rappelle combien la réalité de la situation des journaux est loin des discours officiels, commente le site Le Matin d’Algérie. Ce dernier rappelle notamment l’emprisonnement du journaliste Mohamed Tamalt pour avoir critiqué le président Bouteflika. Puis sa mort en prison.
Dans son communique RSF estime que la liberté de la presse est « marquée par la banalisation des attaques contre les médias et le triomphe d’hommes forts qui font basculer le monde à l’ère de la post-vérité, de la propagande et de la répression ».
L’ONG ajoute dans son introduction à ce classement que « la liberté de la presse n’a jamais été aussi menacée. Ils sont désormais 21 pays classés “noirs » c’est-à-dire où la situation de la presse est considérée comme « très grave”. Cinquante-et-un pays sont en “rouge”; la situation de la liberté de l’information y est considérée comme “difficile”. Au total, près des deux tiers (62,2%) des pays répertoriés ont enregistré une aggravation de leur situation. L’édition 2017 du Classement mondial de la liberté de la presse révèle des maux et fléaux qui nuisent à la liberté d’informer dans le monde ».






