En temps de pandémie comme en temps de guerre, c’est connu, certains profitent des crises pour s’enrichir ou accéder au panthéon des célébrités, de façon plus ou moins méritée.
Il y a ceux qui veulent réajuster un costume trop grand pour eux, comme monsieur Amadeus, en emboitant le pas aux tribuns de l’info. Mais uniquement le pas sans apporter de lumières au débat. Ceux-là suivent la pensée majoritaire et se fendent de communications que leur héritage et position permettent. Un peu à la manière de ces nouveaux influenceurs digitaux à coups de likes sponsorisés, loin des penseurs philosophes, économistes, entrepreneurs, cinéastes, couturières et couturiers, qui ont changé la face du monde par un avant-gardisme certain et assuré. Dans le cas présent, on est loin de René Char et de son savoureux « Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s’habitueront ». On est plutôt dans : « regarde ce qui se passe, attend 10 à 20 heures, appelle qui de droit et va sans risque vers ton (pré)destin ».
Il y a bien sûr eu, hier, Macron qui a voulu faire du Trump, en s’appropriant twitter, mais qui au final a fait du Macron.
D’autres, honnis des colonnes nationales après moults scandales des preuves au grand jour de leurs news fabriquées, comme Ignacio Cembrero, essaient inlassablement de revenir aux devants de la scène. Même quand ils ont brûlé toutes les cartes de la crédibilité. Le pays de ce « journaliste » a décidé de s’isoler au vu de la propagation de la pandémie. Il y aurait matière à écrire et à aider ses compatriotes. Mais non. Cembrero reste focalisé sur sa haine viscérale du Maroc, en publiant une fausse vidéo, mise au ban des internautes avec les images et films réels de la situation actuelle à Sebta et Melilla. Si seulement l’isolement pouvait mettre en quarantaine la stupidité également. Jugez-en par vous même et on n’en dira pas plus sur Cembrero, n’ayant rien à ajouter à la citation d’Audiard, en attendant qu’un autre génie de la formule naisse : « Les c… ça ose tout ».
Il nous reste le plus important : l’espoir en ceux qui sont sur le terrain bataillant contre le virus pour un remède miracle, ceux qui élaboreront la pensée qui relèvera les économies, et ceux qui témoignent pour la postérité. Car en temps de pandémie, germent les virus mais aussi les mécanismes de survie. Les faits sont têtus. et l’Histoire humaine aussi.