L’information sur le retrait de Total du Sahara accueillie comme un ‘’nouveau succès diplomatique’’ par le pseudo Polisario
L’information selon laquelle la compagnie pétrolière Total qui disposait depuis 2011 d’un permis d’exploration sur une vaste zone de 100 000 k2 au large du Sahara, ne sollicitera pas de prolongation de la licence du bloc d’Anzarane, a été accueillie comme une nouvelle victoire par le peusod-polisario.
C’est ‘’un nouveau succès diplomatique’’ affirme ‘’le ministre sahraoui délégué pour l’Union européenne’’, Mohamed Sidati, selon lequel, il s’agit là d’un ‘’acquis et une victoire du peuple sahraoui dans son combat pour la liberté et les droits légitimes ».
Le dirigeant de ce mouvement séparatiste, estime également qu’il s’agirait du ‘’résultat immédiat » de la décision la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) à propos de l’annulation, avec effet immédiat, de l’accord sur la libéralisation du commerce des produits agricoles et halieutiques du Maroc conclu en mars 2012 entre Rabat et l’UE.
A en croire les média, « Total a fait savoir aux autorités marocaines qu’il ne demanderait pas de nouvelle prolongation de son autorisation de reconnaissance sur le bloc d’Anzarane ».
Cependant, une source proche du dossier avait déclaré, lundi, à l’AFP que le géant pétrolier français Total va cesser ses recherches du pétrole en raison de résultats décevants.
« Les premières analyses des données sismiques n’ont rien donné », a-t-elle ajouté.
Le groupe avait obtenu en décembre 2011 une autorisation de reconnaissance sur cette vaste zone de 100.000 km2 en mer, où il a mené des travaux géologiques et géophysiques préliminaires, avant même le stade de l’exploration.
« Les résultats des études géologiques menées sur le permis Anzarane, sur lequel Total travaille depuis 2011, ne sont pas encourageants, et l’autorisation de reconnaissance ne sera pas transformée en licence d’exploration », a confirmé un porte-parole de Total à l’AFP.
Cette autorisation avait été prorogée à plusieurs reprises jusqu’en décembre 2015, date de son arrivée à échéance.






