Toutes les opérations de transfert d’argent vers l’étranger par la SAMIR, les “entités relevant de cette société, de son PDG (Al Amoudi) ou de son DG (Baâmer) seront désormais soumises aux contrôle préalable de l’Office des Changes.
Selon des sources médiatiques, le Directeur Général de l’office invite, dans un courrier au président du GPBM, “les banques intermédiaires agréées à soumettre provisoirement, à l’autorisation préalable de l’Office des Changes“, à compter du 2 septembre 2015, “toute opération de transfert de fonds ordonnée par la SAMIR ou par les entités relevant de cette entité, de son Président-Directeur Général ou de son Directeur Général“.
Une source proche de la SAMIR, citée par les médias, explique que l’Office des Changes a déjà entamé une enquête interne et a décelé des irrégularités.
La décision de l’Office des Changes est une mesure de sauvegarde qui relève d’une grande méfiance et qui instaure en réalité un contrôle préalable sur la totalité des opérations du groupe ou relevant du groupe ou de ses dirigeants, estime-t-on de même source.