Selon l’étude récente, réalisée par l’Observatoire national des discriminations et de l’égalité dans le supérieur en France (ONDES), les candidats des pays d’Afrique du Nord, dont le Maroc, qui soumettent leur dossier pour l’accès au master ont 12 % de chances en moins que d’autres nationalités d’obtenir une réponse à leur demande.
Victimes de discrimination et de racisme, leurs chances de s’inscrire et de poursuivre leurs études dans les universités de l’hexagone sont réduites.
A cet égard, l’étude révèle que, lors d’une demande d’information, un candidat d’origine maghrébine est discriminé auprès d’un professeur sur cinq.
La même source souligne que 17% des encadrants en « master », soit près d’un sur cinq, n’ont pas donné suite ou ont donné une réponse défavorable au mail envoyé par un étudiant marocain, alors qu’ils répondaient aux sollicitations d’un étudiant français, parmi ceux questionnés dans le cadre de l’étude.
L’étude relève que la discrimination prévaut bien avant l’insertion professionnelle, puisqu’elle est observée jusque dans l’accès à la formation, et qu’elle est plus présente dans les sciences juridiques, avec un taux de 33,3 % que dans les autres filières.