La police londonienne a arrêté 21 activistes du climat, lundi, au début de deux semaines de désobéissance civile pacifique prévue dans la capitale britannique. Les manifestants appelle les autorités à prendre des mesures urgentes pour réduire les émissions de carbone.
Tandis que des activistes ont réussi à bloquer l’accès à un pont et à plusieurs routes, les manifestations se sont accentuées tôt lundi. Un petit groupe de militants s’est enfermé dans une maquette de missile nucléaire devant le ministère de la Défense, appelant le gouvernement à réaffecter les fonds dépensés pour les sous-marins nucléaires britanniques à la politique climatique.
Dans un autre endroit, d’importants groupes de militants ont bloqué deux endroits proches du Parlement. Ils portaient des banderoles avec des slogans tels que «Le changement climatique privera nos enfants d’un avenir, sauf si nous agissons maintenant».
Richard Dyer, un médecin écossais à la retraite qui participait aux manifestations, a déclaré qu’il considérait cela comme un prolongement de sa carrière médicale car le changement climatique constituait la plus grande menace à ce jour pour la santé publique.
«Les gens du mouvement environnemental et les climatologues ont essayé de persuader le public et le gouvernement de prendre des mesures sérieuses et rien ne s’est passé», a-t-il déclaré. «Nous voulons utiliser tous les moyens possibles pour que les citoyens et les gouvernements prennent conscience de la gravité de la situation», a ajouté M. Dyer.
Ces manifestations ont pris de l’ampleur en avril lorsqu’elle ont perturbé la circulation dans le centre de Londres pendant 11 jours. Plus de 1.000 militants ont été arrêtés et 850 ont été poursuivis pour diverses infractions contre l’ordre public. Jusqu’à présent, 250 d’entre eux ont été condamnés. Cette fois-ci, la police a adopté une tactique plus proactive pour traiter avec les manifestants. La police métropolitaine a annoncé la semaine dernière qu’elle mobiliserait des milliers de policiers pour gérer les manifestations prévues. Quiconque enfreindrait la loi, même de manière non violente, sera arrêté, a-t-il annoncé.